Initiation au convoyeur station de France
Si les premiers essais eurent lieu en 1852 et en 1855, le type définitif des convoyeurs stations fut mis en service en 1866. C’est un cachet de type ondulé qui va disparaitre à partir de 1877 avec l’arrivée des convoyeurs-lignes.
Le convoyeur, à bord d’un train, est un employé de la poste(PTT). Il se trouve dans la partie d’un wagon qui est mixte, c.a.d. qu’il accueille des passagers dans une partie du wagon et que l’autre partie est dévolue aux PTT. Ainsi dans une rame de train, ce wagon mixte est rattaché aux wagons de voyageurs. Dans d’autres situations le wagon est mixte également mais avec une place pour les PTT et une autre partie pour le stockage. Le train dans lequel travaille un convoyeur est un omnibus: il s’arrête à chaque station ou halte à la différence d’un ambulant qui lui ne s’arrête que dans les gares importantes. Le convoyeur relève les boites aux lettres accolées au mur de chaque gare sur son parcourt. Ce convoyeur fait le tri et appose son cachet sur les plis. Tous les trains ne sont pas pourvus d’un convoyeur.
Bon à savoir:
Jusqu’au mois d’avril 1876, le convoyeur n’a pas le droit d’oblitérer les timbres, cela est réservé au bureau ambulant, au bureau de passe ou au bureau fixe. On trouve les numéros: 0, 1, 2, 3. Ils correspondent aux N° des départs de train. Une colonie française va également utiliser les convoyeurs-stations: l’Algérie.
Descriptif: Lettre de Fourmies (Nord) pour la Belgique. Cette lettre est prise en charge par le convoyeur du train N°2, Hirson à Aulnoye. Elle est ensuite prise en charge par l’ambulant de Paris à Erquelinnes 1° qui passe par Aulnoye. Erquelinnes se situe en Belgique. Cette lettre est datée du 28/01/1876. Par station d’Avesnes sur Helpe, il faut comprendre gare d’Avesnes sur Helpe.
Variétés:
On trouve quelques convoyeurs avec le nom du département à la place du N° ou qui portent le millésime à la place du N° du départ du train.
Je profite de cette page pour remercier un ainé qui a pris le temps de m’ initier aux convoyeurs-stations. M. Stopin de Valenciennes. Il est depuis quelque temps déjà au paradis des marcophiles, s’il me lit, encore merci.