Gares de rassemblement 1914/1915

Gares de rassemblement 1914/1915

La mobilisation française s’est déroulée en 17 jours, du 2 au

En 1913, 221 villes de province ont une garnison. La loi du 07/08/1913 (loi Barthou) fait passer le service militaire de deux à trois années. Chaque français doit faire son service militaire pendant deux puis trois années dans l’armée d’active (de ses 21 à ses 23 ans), avant d’être rendu à la vie civile. Pendant les onze années après son service, il fait partie de la réserve militaire d’active (de ses 24 à 34 ans). En théorie, les hommes déclarés inaptes pour insuffisances physiques sont quand même astreints aux obligations militaires, sous la forme du service auxiliaire (dans les bureaux, les dépôts, le service de santé, etc.). Les criminels emprisonnés ou les anciens condamnés sont incorporés dans les bataillons d’infanterie légère d’Afrique (unités de disciplines).

https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/revue/larmee-francaise-en-1914

Cette force est structurée en 22 corps d’armée, affectés chacun à une région militaire, il y en a en 1914 vingt et un en métropole plus une en Algérie) S’y adjoins 2 divisions coloniales représentant 32000 soldats (Tunisie et Maroc). A partir de 1915, au total, toutes colonies confondues, 583 450 hommes sont progressivement incorporés.

france-regions-militaires-et-corps-d-armee-en-1914

https://www.guerre1914-1918.fr/produit/carte-des-batailles-14-18-t4-france-regions-militaires-et-corps-d-armee-en-1914/

https://emea01.safelinks.protection.outlook.com/?url=https%3A%2F%2Fwww.guerre1914-1918.fr%2F&data=05%7C02%7C%7C0fd84e958520494ef42708dc525782ec%7C84df9e7fe9f640afb435aaaaaaaaaaaa%7C1%7C0%7C638475783032423611%7CUnknown%7CTWFpbGZsb3d8eyJWIjoiMC4wLjAwMDAiLCJQIjoiV2luMzIiLCJBTiI6Ik1haWwiLCJXVCI6Mn0%3D%7C0%7C%7C%7C&sdata=L9utE3fiq18qqxiTPCXVf9MVWAyhtmr2p2XrmSZg4BU%3D&reserved=0

Le chemin de fer civil est réquisitionné à partir du 31/07/1914 au profit de l’armée. Il faut, entre le 6 et le , 4 035 trains circulant sur les dix lignes organisées par les bureaux de l’Etat Major.

Les gares de rassemblement sont affectées dans chaque région militaire qui sont au nombre de 21 en métropole.

Carte des circonscriptions militaires en France en 1914 avec les principales lignes ferroviaires les reliant aux frontières (source : Hanotaux, 1916) Une autre contrainte importante du réseau ferroviaire est celle des convois utilisés pour la mobilisation des troupes. Avec le matériel roulant de 1914, un train entier était nécessaire pour déplacer un bataillon (environ 1000 hommes), donc pour un régiment d'infanterie (principalement trois bataillons, mais parfois quatre), trois à quatre trains étaient nécessaires. En moyenne, l'état-major français comptait sept trains pour une brigade d'infanterie, 26 pour une division d'infanterie et 117 pour un corps d'armée (Mallouy, 1914). En ce qui concerne la cavalerie, quatre trains étaient nécessaires pour mobiliser un régiment (hommes et chevaux compris). Les trains étaient composés de 34 à 47 voitures (respectivement pour un escadron et un bataillon), avec une longueur totale de 400 mètres en moyenne (Mallouy, 1914). D'après les différentes réflexions qui ont mené au plan XVII de Joffre, dix lignes traversant le territoire ont été retenues puis préparées, chacune prévue pour assurer le transport de deux corps d'armée de leurs régions militaires jusqu'à des gares de débarquement en arrière de leur zone de concentration (Le Hénaff, 1922).
Carte des circonscriptions militaires en France en 1914 avec les principales lignes ferroviaires les reliant aux frontières (source : Hanotaux, 1916) Une autre contrainte importante du réseau ferroviaire est celle des convois utilisés pour la mobilisation des troupes. Avec le matériel roulant de 1914, un train entier était nécessaire pour déplacer un bataillon (environ 1000 hommes), donc pour un régiment d’infanterie (principalement trois bataillons, mais parfois quatre), trois à quatre trains étaient nécessaires. En moyenne, l’état-major français comptait sept trains pour une brigade d’infanterie, 26 pour une division d’infanterie et 117 pour un corps d’armée (Mallouy, 1914). En ce qui concerne la cavalerie, quatre trains étaient nécessaires pour mobiliser un régiment (hommes et chevaux compris). Les trains étaient composés de 34 à 47 voitures (respectivement pour un escadron et un bataillon), avec une longueur totale de 400 mètres en moyenne (Mallouy, 1914). D’après les différentes réflexions qui ont mené au plan XVII de Joffre, dix lignes traversant le territoire ont été retenues puis préparées, chacune prévue pour assurer le transport de deux corps d’armée de leurs régions militaires jusqu’à des gares de débarquement en arrière de leur zone de concentration (Le Hénaff, 1922).https://www.researchgate.net/figure/Carte-des-circonscriptions-militaires-en-France-en-1914-avec-les-principales-lignes_fig2_327991862

Dans chaque gare de rassemblement est en fonction un centre de tri du courrier (qui fonctionne également en temps de paix). Ce centre de tri dépend de la recette principale de la ville d’où il fonctionne et c’est du personnel civil qui y sévit. En temps de guerre, il peut s’y adjoindre un commissaire militaire. Il dispose d’un cachet de service généralement intitulé: commissaire militaire gare de rassemblent de (nom de la ville). Ce cachet de service n’oblitère pas les timbres.

Devant l’avalanche de plis et de colis des premiers mois de guerre et des retards d’acheminement des correspondances que cela induisait, une réforme efficace est mise en place en décembre 1914. Le rôle des dépôts fut revu et les gares de rassemblement  supprimés. Un bureau central militaire des postes et des bureaux centralisateurs furent mis en place afin de réguler et d’acheminer au plus vite le courrier vers le front ou vers l’arrière.

Carte postale partie d’Amiens Somme pour Caumont (Aisne) près de Tergnier. Cette carte reçoit l’oblitération sans dateur: lieu de destination envahi. Elle est dirigée sur Chateau-Thierry centralisateur qui la renvoi à l’expéditeur à Amiens. Cet expéditeur est parti sur Rouen et la poste l’expédie sur cette nouvelle adresse.

Le courrier militaire est trié puis il transite vers le bureau frontière concerné d’où il quitte le domaine public pour entrer dans la zone des armées, notamment avec l’aide d’un bureau centrale militaire créé à Paris. Ensuite le courrier est prit en charge par la Trésorerie et la poste aux armées. Ce courrier est distribué par les vaguemestres militaires. Par le décret du 03/08/1914, la franchise postale est accordée aux militaires et aux familles de soldats pour les plis de moins de 20g.

Par jour d’octobre en 1914, 600 000 lettres et 40 000 paquets vont vers le front. Cette masse de courrier va quintupler au cours des 6 mois suivants.
Par jour d’avril en 1915, 4 millions de lettres ordinaires, 150 000 paquets, 70 000 journaux et 15 000
mandats-cartes et mandats télégraphiques transitent vers le front via le BCM à Paris et la poste civile.

Chaque gare de rassemblement disposait d’un cachet double cercle et d’une griffe, tout deux avec une légende similaire. On rencontre des plis avec l’oblitération et la griffe conjointe, l’oblitération seule, la griffe seule. Plusieurs encres ont été utilisées: bleue, rouge, noire, violette. Les plis de complaisance sont légions.

Les gares de rassemblement en tant que centre de tri courrier ont été supprimées le 15/09/1915. Les cachets « gares de rassemblement » utilisés par les commissaires militaires de gare ont continué à être utiliser. Elle ne concernait pas le tri courrier, mais la gestion de concentration de soldats en partance dans les gares de grandes villes.

La planification de la mobilisation est établie par l’Etat Major général de l’armée, dont le chef est depuis 1911 le général de division Joffre. Le plan appliqué en 1914 est le plan XVII, établi en 1913.  Il faut 117 trains pour transporter un corps d’armée. 10 lignes de chemin de fer, identifiées de A à K, ont été priorisées pour le transport des troupes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mobilisation_fran%C3%A7aise_de_1914#/media/Fichier:Fascicule_de_mobilisation,_p._3.png

1er corps d’armée:

Le premier corps est associé à la première région militaire (Nord et Pas de Calais), avec Quartier Général à Lille. Au cour de la guerre, gare de rassemblement à Reims (Marne) puis St Sulpice Laurière (Haute Vienne).

La ligne ferroviaire K concerne le 1er corps d’armée, avec comme départ la gare de Lille, puis via Douai, Valenciennes et Avesnes sur Helpe (Nord), les débarquements se faisant autour d’Hirson et d’Aubenton (Aisne) ainsi que Rimogne (Ardennes). Positionnement des troupes du 04 au 13 aout 1914.

Du 13 au 23 aout, pénétration dans la Belgique via Couvin et Charleroi. Du 29 aout au 6 septembre, retraite vers Guise (Aisne) puis repli vers la Marne.

Reims, bombardée chaque jour, fut envahie par les troupes allemandes, qui entrèrent dans la ville le 4 septembre 1914. La bataille de la Marne, contre-offensive victorieuse déclenchée par le général Joffre, permit la libération de Reims le 13 septembre par le général Franchet d’Esperey. Après la guerre de mouvement, commença alors une guerre d’usure, de position, qui laissera la ville exsangue.

2ème corps d’armée:

Le deuxième corps est associé à la deuxième région militaire (Somme, Oise, Val d’Oise, Aisne, Ardennes, Meuse, Meurthe et Moselle , avec Quartier Général à Amiens (Somme). Au cour de la guerre, gare de rassemblement à Angers (Maine et Loire).

La ligne ferroviaire I concerne le 2ème corps d’armée, avec comme départ la gare d’Amiens (Somme), via Laon (Aisne), Mézières( Ardennes), Sedan pour finir autour de Stenay (Meuse) et de Dun sur Meuse. Positionnement des troupes du 01 au 21 aout.

Engagé dans la bataille des Ardennes dès le 22 aout puis offensive vers la Belgique (Virton). Du 24 aout au 06 septembre repli sur la Meuse. Du 06 au 17 septembre engagé dans la bataille de la Marne.

Les Allemands entrent dans Amiens le 31 août. L’occupation ne dure que onze jours. Amiens se retrouve libre mais isolée, les voies ferroviaires et fluviales ayant été coupées par l’ennemi. La ligne de chemin de fer qui relie Paris à Amiens est rétablie le 24 septembre. Le front se stabilise à la fin de l’année à une trentaine de kilomètres au nord de la ville. Elle subit son premier bombardement le 16 avril 1915.

Durant la Grande Guerre, la ville d’Amiens occupe une position stratégique.

3ème corps d’armée:

Le troisième corps est associé à la troisième région militaire (Seine Inferieure, Calvados, Eure, Yvelines) , avec Quartier Général à Rouen (Seine Inferieure). Au cour de la guerre, gare de rassemblement à St Pierre des Corps (Indre et Loire) puis Achères (Yvelines) .

La ligne ferroviaire H concerne le 3ème corps d’armée, avec comme départ la gare de Rouen (Seine Inférieure), via Mantes, Pontoise, Compiègne, Soissons et Rethel ( Ardennes), pour débarquer près de Vouziers (Ardennes). Couverture de la Meuse entre Mézière et Sedan. Positionnement des troupes du 04 au 13 aout. Pénétration en Belgique pour couvrir Charleroi puis repli par Fourmies (Nord) le 24 aout et participation à la bataille de Guise (Aisne) le 29 aout. Repli vers Laon puis vers la région de Reims en septembre.

4ème corps d’armée:

Le quatrième corps est associé à la quatrième région militaire avec Quartier Général au Mans (comprend les départements d’Eure et Loir, de la Mayenne, de l’Orne et de la Sarthe). Au cour de la guerre, gare de rassemblement à Chartres (Eure et Loir).

La ligne ferroviaire G concerne le 4ème corps d’armée, avec comme départ les gares du Mans (Sarthe), via Versailles, Choisy-le-Roi et Reims pour se terminer autour de Verdun (Meuse). Positionnement des troupes du 05 au 10 aout.

21/24 aout, pénétration en Belgique par Virton. Du 24 aout au 02 septembre repli sur le département de la Meuse. Du 02 au 07 septembre rapatriement en train au nord de Paris puis à partir du 8 septembre engagé dans la première bataille de la Marne.

5ème corps d’armée:

Le cinquième corps est associé à la cinquième région militaire avec QG à Orléans (comprend les départements du Loiret, Loir et cher, Eure et Loir, Seine et Oise, Seine et Marne, Yonne, ). Au cour de la guerre, gare de rassemblement aux Aubrais (Loiret) puis Laroche (Yonne)

La ligne ferroviaire F concerne le 5ème corps d’armée avec comme départ les gares d’Orléans (Loiret), de Melun et de Paris-Est, pour débarquer aux alentours de Bar le Duc et de Saint Mihiel (Meuse). Positionnement des troupes du 04 au 09 aout .

21//23 aout, offensive vers Longuyon et engagé le 22 aout dans la bataille des Ardennes. 06/16 septembre, engagé dans la première bataille de la Marne.

6ème corps d’armée:

Le sixième corps est associé à la sixième région militaire avec QG à Chalons sur Marne puis au cours de la guerre gare de rassemblement à Laval (Mayenne) et Chartres (Eure et Loir). Ce corps comprend une partie des département de l’Oise, de L’Aisne, de la Meuse, des Ardennes, de la Meurthe et Moselle et du département de la Marne. Ce corps utilisera la ligne ferroviaire H.

Positionnement des troupes du 01 au 14 aout dans la région de Vigneulles lès Hattonchâtel (Meuse). A partir du , engagé dans la bataille des Ardennes puis du 06 au 20 septembre, ce corps participe à la première bataille de la Marne.

7ème corps d’armée:

Le septième corps est associé à la septième région militaire avec QG et gare de rassemblement à Besançon (Doubs). Ce corps comprend une partie du département du Rhone, les départements de L’Ain, du Jura, du Doubs, du Territoire de Belfort et de la Haute Saône. Ce corps utilisera la ligne ferroviaire A.

Positionnement des troupes du 02 au 10 aout à la frontière avec la Suisse et dans le Jura. A partir du 07 aout, ce corps participe à la bataille d’Alsace avec la prise de Mulhouse. Du 25 au 30 aout ce corps est retiré du front pour être déployer dans la région d’Amiens. Il participe à la première bataille de la Marne dès le 06 septembre.

8ème corp d’armée:

Le huitième corps est associé à la huitième région militaire avec QG à Bourges puis au cours de la guerre, gare de rassemblement à Gray (Haute Saone) puis Dijon (Cote d’Or). Ce corps comprend les départements du Cher, de la Nièvre, de la Saône et Loire et de la Cote d’Or.

La ligne B concerne le huitième corps d’armée, avec comme départ les gares de Bourges (Cher) et Dijon (Cote d’Or), convergeant pour débarquer autour de Charmes (Vosges).

Positionnement des troupes du 02 au 10 aout dans la région de Chatel sur Moselle (Vosges) et de Bayon (Meurthe et Moselle). Offensive sur Sarrebourg (Moselle) et fin septembre combats sur Apremont (Meuse).

9ème corp d’armée:

Le neuvième corps est associé à la neuvième région militaire avec QG à Tours puis au cours de la guerre gare de rassemblement à Saint Pierre des Corps (Indre et Loire). Ce corps comprend les départements du Maine et Loire, des Deux Sèvres, de la Vienne, de l’Indre et de l’Indre et Loire.

  • La ligne D concerne le neuvième corps d’armée, avec comme départ les gares passant par Tours (Indre et Loire), Orléans, Troyes, Chaumont et Neufchâteau pour arriver autour de Toul et de Nancy (Meurthe et Moselle).

Positionnement des troupes du 04 au 11 aout dans la région de Pont Saint Vincent (Meurthe et Moselle) et stationnement au sud de Nancy. A partir du 24 aout, engagé dans la bataille des Ardennes. Début septembre ce corps participe à la première bataille de la Marne puis celle de L’Aisne. Ce corps remonte vers Cassel (Nord) et se trouve engagé en Belgique à Ypres.

10ème corps d’armée:

le dixième corps est associé à la dixième région militaire avec QG à Rennes Au cour de la guerre, gare de rassemblement à Laval (Mayenne). Ce corps comprend les départements de la Manche, d’Ille et Vilaine, des Côtes du Nord.

  • La ligne H concerne le dixième corps d’armée, avec comme départ la gare de Rennes (Ille et Vilaine), via Mantes, Pontoise, Compiègne, Soissons et Rethel, pour débarquer près de Vouziers (Ardennes).

Positionnement des troupes du 05 au 13 aout et couverture du fleuve la Meuse dans la région de Sedan. A la mi aout mouvement vers le bassin de la Sambre (nord de la France puis Belgique vers Philippeville). Engagé dans la bataille de Charleroi puis repli à partir du 24 aout via Chimay (Belgique) pour Hirson et Guise (Aisne). A partir du 30 aout poursuite du repli par Sissonne et Epernay (Marne). Début septembre engagé dans la bataille de la Marne. Fin septembre, ce corps est transféré par chemin de fer sur la région d’Amiens puis il opère un mouvement vers le département du Nord en direction des Flandres.

11ème corps d’armée:

Le onzième corps est associé à la onzième région militaire avec QG à Nantes puis au cours de la guerre gare de rassemblement à Angers (Maine et Loire). Concerne  les départements du Finistère, du Morbihan, de la Loire Inférieure et de la Vendée.

  • La ligne G concerne le 11ème corps d’armée, avec comme départ les gares de Vannes (Morbihan), de Nantes , via Versailles, Choisy-le-Roi et Reims (Marne) pour se terminer autour de Verdun (Meuse).

Positionnement des troupes du 05 au 09 aout dans les régions de Challerange, Grand Pré, concentration dans la région Quatre champs ( Ardennes). Engagé le 22 aout dans la bataille des Ardennes, pénétration en Belgique par les Ardennes Belges puis repli vers le département de la Meuse et de la Marne. Début septembre ce corps participe à la première bataille de la Marne. A partir du 21 septembre, il est retiré du front pour faire mouvement vers Compiègne et participe à la bataille de Picardie près d’Albert ( Somme)

12ème corps d’armée:

Le douzième corps est associé à la douzième région militaire avec QG à Limoges puis au cour de la guerre gare de rassemblement à St Sulpice Laurière (Haute Vienne). Concerne  les départements de la Haute Vienne, de la Corrèze, de la Creuse, de la Dordogne et de la Charente.

La ligne E concerne le 12ème corps d’armée, avec comme départ les gares passant par Limoges (Haute Vienne), Bourges, Auxerre et Brienne-le-Château pour terminer autour de Commercy (Meuse).

Positionnement des troupes du 05 au 11 aout dans la région Sainte-Menehoulde (Marne), à partir du 11 aout en campagne vers la Meuse via Varenne puis mouvement par la Belgique sur Neufchâteau. Dès le 22 aout, ce corps est engagé dans la bataille des Ardennes. Le 26 aout, un repli derrière la Meuse s’impose et il continu le 1er septembre avec un recul vers le département de la Marne. A partir du 06 septembre ce corps est engagé dans la bataille de la Marne. Ce corps subira 20% de perte humaine sur la totalité de ses mobilisés.

13ème corps d’armée:

le treizième corps est associé à la treizième région militaire avec QG à Clermont-Ferrand puis au cours de la guerre gare de rassemblement à Paray le monial et Moulins (Saône et Loire et Allier). Comprend les départements de l’Allier, de la Loire, du Puy de Dôme, de la Haute-Loire et du Cantal.

La ligne B concerne le 13ème corps d’armée, avec comme départ les gares de Clermont-Ferrand (Puy de Dôme), Saint-Étienne, Bourges et Dijon, convergeant pour débarquer autour de Charmes (Vosges).

Positionnement des troupes du 06 au 10 aout dans la région de Darnieulles (Vosges). A partir du 20 aout combats dans la région de Sarrebourg (Moselle). repli rapide à partir du 21 aout sur la rivière Mortagne et engagé dans la bataille de la Mortagne dans le département des Vosges près de Rambervillers. 10/14 septembre, retrait du front et déplacement en train sur la région de Creil (Oise), mouvement vers Noyon (Oise) et à partir du 16 septembre ce corps est engagé dans la première bataille de l’Aisne.

Très éloignée de la zone des combats de 1914 à 1918, la ville de Paray le Monial en revanche était bien placée en tant que nœud ferroviaire pour recueillir les blessés évacués du front. Pour certains des 58 000 poilus débarqués des 156 trains sanitaires il ne s’agit que d’une courte halte où ils recevaient les premiers soins dans une infirmerie de gare. Un certain nombre était dirigé vers l’hôpital de la ville mais sa capacité d’accueil étant limitée, un hôpital auxiliaire a dû être improvisé. Si son fonctionnement était à la charge de l’ensemble de l’arrondissement de Charolles, il bénéficiait d’un grand élan de solidarité sous forme de dons et d’une subvention du ministère de la guerre. 1904 soldats y ont été hébergés.

14ème corps d’armée:

le quatorzième corps est associé à la quatorzième région militaire avec QG à Grenoble, Gare de rassemblement à Lyon-Guillotière. Comprend une partie des départements suivants: Basses Alpes et du Rhône puis des départements de l’Isère, des Hautes Alpes, de la Savoie, de la Haute Savoie et de la Drôme.

La ligne A concerne le 14ème corps, avec comme départ la gare de Lyon (Rhone), puis traversant Bourg-en-Bresse et Besançon pour débarquer dans les gares autour de Lure (Haute-Saône) et d’Epinal (Vosges).

Positionnement des troupes du 04 au 09 aout dans la région d’Epinal et Lépange sur Vologne. Mouvement vers les cols des Vosges. vers le 25 aout engagé dans la bataille de la Mortagne et offensive dans la région de Saales (Bas-Rhin). Mi septembre occupation de la region de Baccarat. A partir du 24 septembre ce corps se trouve engagé après mouvement dans la première bataille de Picardie.

14ème Bis corps d’armée: gare de rassemblement Montereau (Seine et Marne). (En attente de renseignements complémentaires)

15ème corps d’armée:

le quinzième corps est associé à la quinzième région militaire avec QG à Marseille. Gares de rassemblement Marseille et Avignon. Comprend les départements de la Corse, du Gard, de l’Ardêche, du Vaucluse, des Bouches du Rhône, du Var, des Alpes maritime, et d’une partie du département des basses Alpes.

La ligne C concerne le 15ème corps d’armée, avec comme départ les gares de Marseille (Bouches du Rhone), puis remontant la rive droite du Rhône, passant par Mâcon, Dijon, Langres et Mirecourt, pour finir à Pont saint Vincent (Meurthe et Moselle).

Positionnement des troupes du 05 au 14 aout dans la région de Vézelise (Meurthe et Moselle) puis regroupement à Saint Nicolas de Port. Progression vers l’Est en direction de Morhange (Moselle). Début septembre engagé dans la bataille de la Marne, puis retour dans le département de la Meuse mi septembre.

LAffaire du 15ème corps est une polémique née d’un article publié le  pour expliquer les reculs du  des 1ère et 2ème armées françaises lors de la bataille de Lorraine dans le cadre de la bataille des Frontières. Les soldats du Midi du 15ème corps y sont accusés d’avoir fui devant l’ennemi. Malgré les excuses et les démentis, cette rumeur infamante canalisa une attitude hostile d’une partie de la population et des soldats contre les soldats du Midi, et provoqua en retour un fort attachement des populations du Midi au 15ème corps. On parle ici du 111ème régiment d’infanterie d’Antibe doté de 3290 hommes débarqué en gare de Diarville le 11 aout et qui le 14 aout avait perdu 74% de son effectif tué ou blessé devant l’ennemi. Le ministère de la guerre publiera un démenti contre les écrits publiés dans le journal le Matin et reprit dans d’autres journaux, mais le mal étant fait cela perdurera.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_15e_corps

16ème corps d’armée:

Le seizième corps est associé à la seizième région militaire avec QG à Montpellier. Gare de rassemblement à Nîmes. Concerne les départements de l’Aude – Aveyron – Hérault – Lozère – Pyrénées Orientales – Tarn.

La ligne C concerne le 16ème corps d’armée, avec comme départ la gare de Nîmes (Hérault), puis remontant la rive droite du Rhône, passant par Mâcon, Dijon, Langres et Mirecourt, pour finir à Pont Saint Vincent (Meurthe et Moselle).

Positionnement des troupes du 04 au 10 aout dans la région de Mirecourt (Vosges), du 10 au 14 aout, mouvement dans la région de Lunéville (Meurthe et Moselle). Du 20 au 25 aout, engagé dans la bataille de Morhange. Du 17 au 22 septembre, retrait du front et repos dans la région de Nancy. Début octobre, transport par voie ferrée sur Soisson (Aisne) puis sur Hazebrouck (Nord) en direction de Ypres (Belgique).

17ème corps d’armée:

Le dix-septième corps est associé à la dix-septième région militaire avec QG à Toulouse (Haute-Garonne). Gare de rassemblement Cahors (lot). Concerne les départements de l’Ariège – Haute Garonne – Gers – Lot – Lot et Garonne – Tarn et Garonne.

La ligne E concerne le 17ème corps d’armée, avec comme départ les gares de Toulouse, Montauban, Périgueux et Angoulême, passant par Limoges, Bourges, Auxerre et Brienne-le-Château (Aube).

Positionnement des troupes du 05 au 11 aout vers Suippes (Marne), mouvement du 11 au 23 aout vers Grandpré (Ardennes). Engagé le 22 aout dans la bataille des Ardennes et repli sur la Meuse. Le 29 aout repli sur l’Aisne. Du 06 au 13 septembre, engagé dans la bataille de la Marne (Vitry). A partit du 20 décembre ce corps participe à la première bataille de Champagne.

Le télégramme officiel signé Raymond Poincaré atteint la préfecture du Lot le samedi 1er août à
16h15. L’annonce de la guerre constitue une grande surprise pour les Lotois qui ne s’attendaient
pas à une telle nouvelle. La mobilisation surprend la ruralité au moment du battage après les
moissons. Les Lotois, longtemps restés étrangers aux préoccupations nationales ou mal informés,
se préparent, résignés, à rejoindre les zones de combat. Les hommes sont incorporés dans trois régiments.
Le 7e RI, qui fait partie de l’armée active régiment implanté à Cahors depuis 1873 quitte la ville
le premier le 5 août sous le commandement du colonel Halo ; il est alors composé de 62 officiers
199 sous-officiers, 3 098 soldats. Le 9 août, c’est au tour du 207e RI de prendre le départ, sous les ordres du colonel Joseph. Enfin, le 11 août, le 131e RIT sous le commandement du lieutenant-colonel de Bodin de Galembert quitte la ville (hommes âgés de 35 à 39 ans).

18ème corps d’armée:

Le dix-huitième corps est associé à la dix-huitième région militaire avec QG à Bordeaux. Gare de rassemblement au cours de la guerre à Angoulême. Concerne les département de la Charente Inférieure – Gironde – Landes – Basses Pyrénées – Hautes Pyrénées.

La ligne D concerne le 18ème corps d’armée, avec comme départ les gares de Bordeaux, Angers et Châteauroux, passant par Tours, Orléans, Troyes, Chaumont et Neufchâteau pour arriver autour de Toul et de Nancy( Meurthe et Moselle).

Positionnement des troupes du 05 au 09 aout dans les Vosges vers Coussey. Rassemblement autour de Toul. A partir du 18 aout, le déplacement converge vers l’Avesnois (Nord) dans la région de Solre le Chateau près de la frontière belge. Mouvement sur le territoire de la Belgique par Beaumont et engagé dans la bataille de Charleroi. Du 24 aout au 06 septembre, repli vers la France à travers l’Avesnois ( Eppe-Sauvage, Liessies, Sémeries, Etrœungt), en route par La Capelle (Aisne) pour participer à la bataille de Guise (Aisne). Ensuite repli jusqu’au nord de Provins et engagé début septembre dans la bataille de la Marne. A partir du 14 septembre ce corps se trouve engagé dans la première bataille de l’Aisne.

19ème corps d’armée:

Le dix-neuvième corps est associé à la dix-neuvième région militaire avec QG à Alger. Gare de rassemblement Lyon Vaise. Ce corps utilisera la ligne ferroviaire C.

Le 19ème corps d’armée est implanté dans la 19ème région militaire en Algérie Française qui comprend les départements d’Alger, d’Oran et de Constantine. L’ensemble de ces formations constituaient avec les autres unités  (zouaves, chasseurs d’Afrique, bataillonnaires des B.I.L.A., légionnaires) le 19e corps d’armée (C.A.), encore appelé « Armée d’Afrique ».

Les troupes indigènes, dont les fanions et les uniformes portaient, brodé, un croissant, emblème repris sur leur casque modèle 1915, étaient formées de tirailleurs, de spahis et de méharistes. A la veille de la guerre, il existait sept régiments de tirailleurs algériens (1er, 2e, 3e, 5e, 6e, 7e, 9e R.T.A.), deux régiments tunisiens (4e, 8e R.T.T.), cinq régiments de spahis (quatre algériens, un tunisien), plusieurs compagnies de méharistes et, au Maroc, des unités alors auxiliaires : les goums groupés en tabors.

Tous les cadres supérieurs étaient métropolitains, mais on trouvait de nombreux officiers et sous-officiers indigènes parmi les cadres subalternes : ainsi le capitaine Khaled Ould el Hadj Abd el Kader, petit-fils de l’émir défait par le duc d’Aumale, qui servait au 1er spahi. Les troupes algériennes étaient tenues en haute estime puisqu’en 1913-14, un simple tirailleur ou spahi gagnait, en solde, quatre fois et demi plus qu’un soldat de 2e classe métropolitain (22 centimes par jour au lieu de 5), à condition de faire partie des trois plus vieux régiments. Dès août 1914, le 19e C.A. expédia en France trois divisions d’infanterie, les 37e, 38e, 45e D.I. où se trouvaient de nombreux régiments de marche formés par les R.T. et les R.S. Le Maroc envoya des chasseurs indigènes, les futurs R.T.M., que l’ennemi baptisa « Hirondelles de la Mort » tant il les redoutait.

Embarqué le 05 aout à Alger, ils arrivent en France par Marseille et sont dispatchés le long des frontières. Le 15 aout, à Anor (Nord dans l’Avesnois) près de la frontière belge, le 9ème régiment de marche de tirailleurs algériens est à pied d’oeuvre et le 21 aout il est dans la région de Binche (Belgique). Ce corps participe à la bataille de Charleroi (Belgique). Le 23 aout le repli s’impose, le 27, ils traversent l’Oise à Autreppes (Aisne) et sont pris dans la bataille de Guise. Relevé le 26 septembre, le régiment part en Belgique et ils participent à la bataille de l’Yser. Tous ces R.T.A. seront un apport décisif pendant la première bataille de la Marne.

La 37ème division d’infanterie est formée à Philippeville à partir des troupes de la division de Constantine. Elle traverse la Méditerranée du 5 au pour arriver majoritairement à Marseille. Elle est rassemblée du 8 au 10 à Arles, puis est transportée à partir du par Chasse, Noisy, Le Bourget pour débarquer le 13 à Hirson (Aisne), avant de marcher jusqu’à Auvillers-les-Forges et Rocroi (Ardennes), le .

La 38ème division d’infanterie est constituée à Alger. Elle traverse la Méditerranée entre le 4 et le  pour arriver à Cette. Rassemblée du 8 au 10 à Avignon, elle est transportée par train du 12 au , pour débarquer à Hirson (Aisne) et Chimay (Belgique).

La 45 division d’infanterie est créée à Oran, à partir des troupes de la division d’Oran, sur ordre du (sa création n’était pas prévue par le plan de mobilisation), avec constitution du 20 au . La division traverse la Méditerranée à partir du , débarque à Cette le 26 et cantonne à Narbonne le 27. Puis l’état-major et la 89ème brigade sont transportés le 29 par voie ferrée via Toulouse jusqu’à Juvisy au sud de Paris, passant le sous les ordres du groupement militaire de Paris. Cantonnement à Bourg la Reine le 31 ; arrivée de la 90ème brigade le 1er septembre. Le , complétée, elle se concentre au Bourget puis fait mouvement vers la région du Mesnil-Amelot (Seine et Marne).

La Division de marche du Maroc est formée sur ordre du ministre de la Guerre du 1914 à partir de prélèvement sur les troupes d’occupation du protectorat (sa création n’était pas prévue par le plan de mobilisation; elle est constituée à Rabat le

Elle débarque à Bordeaux du 11 au , avant d’être transportée par voie ferrée du 19 au  jusqu’à Laon (Aisne), Saint-Michel près d’Hirson (Aisne), Signy le Petit (Ardennes) et Auvillers (Ardennes), et de marcher jusqu’à Tournes (Ardennes). Cette division est versée au 9ème corps d’armée.

De 1914 à 1918, 173 019 Algériens, 80 339 Tunisiens, 40 398 Marocains servirent la France. Leurs pertes au 11 novembre 1918 s’évaluaient à 28 200 morts et 7 700 disparus.

20ème corps d’armée:

Le vingtième corps est associé à la vingtième région militaire avec QG à Nancy puis au cours de la guerre: gare de rassemblement à Is sur Tille (Cote d’Or) puis Montereau (Seine et Marne). Concerne le département de Aube, une partie des départements de la Meurthe et Moselle, des Vosges, de la Haute Marne. Ce corps utilisera la ligne ferroviaire D.

Positionnement des troupes du 02 au 14 aout, en couverture de la région de Nancy (Meurthe et Moselle) puis de Champenoux (Meurthe et Moselle). Participe à la bataille de Morhange (Moselle) du 14 au 24 aout. Du 23 aout au 13 septembre au combat dans la bataille de Grand-Couronné en Lorraine. A partir du 19 septembre transport par voie ferrée sur la région de Toul (Meurthe et Moselle). Du 25 septembre au 02 novembre ce corps est engagé dans la bataille de Picardie puis de la Somme.

Pendant la première guerre mondiale, une plaine agricole d’Is sur Tille, a été un site stratégique ferroviaire de premier plan : dès 1914, la gare régulatrice d’Is-sur-Tille acheminait les troupes, du matériel et du ravitaillement vers les zones de combat. En 1917, l’armée américaine a construit ici une seconde gare, géante, sur 250 hectares, l’une de ses principales bases logistiques : le camp William.

21ème corps colonial:

Ce vingt et unième corps est supprimé en juin 1915. Il concernait les villes de Brest, de Paris et de Toulon. Il s’est transformé le 21/06/1915 en deux corps d’armée coloniaux (1er et 2ème corps colonial). Gare de rassemblement au cours de la guerre: Les Aubrais (Loiret).

21éme corps d’armée:

La griffe et l’oblitération ont été grattées pour supprimé « colonial ».

Le vingt et unième corps est associé à la vingt et unième région militaire avec QG à Epinal (Vosges), puis au cours de la guerre, gare de rassemblement: Vesoul (Haute Saone) puis Montereau (Seine et Marne). Ce corps a été créé le 31/12/1913. Il comprend une partie des départements suivants: Vosges, Haute Saone, Haute Marne. Ce corps utilisera la ligne ferroviaire A.

Positionnement des troupes du 02 au 14 aout, couverture dans la région de Montigny (Meurthe et Moselle) et occupation des cols des Vosges. Du 14 au 20 aout combats et direction vers Sarrebourg (Moselle). du 26 au 02 septembre, engagé dans la bataille de Mortagne (Vosges). A partit du 04 septembre, transfert par voie ferrée jusque Wassy (Haute Marne) puis mouvement sur Mailly le Camps (Aube). Engagé dans la bataille de la Marne. Début octobre, transport par voie ferrée jusque Armentières (Nord), participe à la première bataille de l’Artois.

22ème corps d’armée:

Gare de rassemblement à Sens. Semble correspondre au G.M.P. (gouverneur militaire de Paris). Départements concernés: Seine, Seine et Oise.

La défense du camps retranché de Paris est confiée au GMP, avec sous ses ordres deux divisions de réserve et cinq divisions territoriales. La 6ème division d’infanterie de Paris sera versée au 3ème corps d’armée.

Attribuée également aux 1er et 2ème corps colonial.

Liens:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mobilisation_fran%C3%A7aise_de_1914#cite_note-7

https://www.bm-reims.fr/default/grande-guerre.aspx?_lg=fr-FR

https://imagesdefense.gouv.fr/amiens-14-18-rempart-paris-premiere-guerre-mondiale

Cliquer pour accéder à Ach%C3%A8res-Aujourdhui-n%C2%B096-Octobre-2018.pdf

https://archives28.fr/image/467396/145893?size=!800,800&region=full&format=pdf&download=1&crop=centre&realWidth=1754&realHeight=1240&force-inline

https://archives28.fr/ateliers-culturels-et-educatifs/service-educatif/cartables-numeriques/centenaire-de-la-premiere-guerre-mondiale/carnets-de-poilus

https://intensite.net/2009/eure-et-loir-aout-1914-mobilisation-generale-279447

https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/la-necropole-nationale-de-fleury-les-aubrais

https://www.orleans-metropole.fr/histoire-patrimoine/histoires-locales/1914-1918-archives-numerisees

https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000001043/mobilisation-generale-du-2-aout-1914-et-depart-des-soldats-pour-le-front-muet.html

http://www.souvenir-francais-doubs.fr/departement%20et%20guerre%20de%201914%201918.htm

https://encyclopedia.ushmm.org/content/fr/article/world-war-i

https://www.herodote.net/La_Grande_Guerre_ou_Premiere_Guerre_mondiale-synthese-60.php

https://www.francetvinfo.fr/societe/guerre-de-14-18/la-premiere-guerre-mondiale-en-19-dates-cles_448764.html

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/centenaire-14-18-bourgogne-lieux-faits-hommes-inscrits-histoire-grande-guerre-1569830.html

https://fdmf.fr/grande-guerre-1914-1918-les-moulins-au-coeur-des-combats-et-de-l-economie/#:~:text=En%201914%2C%20le%20Moulin%20de,un%20%C3%A9v%C3%A9nement%20marque%20les%20esprits.

Cliquer pour accéder à Vivre_Grand_Guerre_Moulins.pdf

Lyon pendant la Guerre

Les progrès de la chirurgie pendant la première guerre mondiale (conférence):

https://www.sondekla.com/user/event/7890

https://archives.vaucluse.fr/nos-offres/expositions-en-ligne/le-vaucluse-1914-1918-images-de-guerre-images-de-vie-2210.html

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Cliquer pour accéder à les-premiers-mois-de-la-grande-guerre.-dossier-du-service-educatif-des-archives-departementales-du-l_doc.pdf

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https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/cote-d-or/histoires-14-18-camps-americain-is-tille-1379395.html

https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/les-soldats-nord-africains-1914-1918

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6281295c/f15.item.texteImage

Cliquer pour accéder à DossierDoc_Postes_1er_GM.pdf

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_bataille_de_l%27arm%C3%A9e_fran%C3%A7aise_en_ao%C3%BBt_1914

Biblio:

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