La seconde guerre mondiale, la libération, l’après guerre.
les machines à oblitérer 1930/1959.
Recette auxiliaire urbaine.
Bandes de journaux.
Griffes.
Tampons Fausse Direction.
Les timbres perforés.
Biblio.
Cette deuxième partie court du départ des Allemands lors de la fin de la première guerre mondiale au début des années 1960 avec l’arrivée de l’oblitération au type plastique de Fourmies.
Jusque 1916, les allemands dépouillent les usines de leurs matières premières, les mobiliers et outillages, ensuite à partir de 1917, ils détruisent les outils de travail: sur 8000 métiers à tisser avant guerre, seul 200 sont en état de fonctionner en 1919.
La Commission for Relief in Belgium est une organisation neutre qui pendant la grande guerre, va fournir entre autre du lait pour les enfants et les vieillards de Fourmies. L’Avesnois est une région où les bovins sont de type laitier donc une production de lait conséquente. En mai 1915, il avait été recensé, à Fourmies, 1000 têtes de bétail. En novembre 1918, il ne restait que 20 bovins. Résultat: l’ennemi avait confisqué pour sa pitance tout le cheptel bovin, plus de viande et plus de lait pour la population.
La poste est évacuée le 24 août 1914 dans l’après- midi. La poste ferme et ne retrouvera son activité que le 11 novembre 1918. Pour le courrier officiel, tout passait par la censure allemande, quant au courrier privé, il était tout simplement interdit sauf quelques exceptions: le courrier des prisonniers de guerre ou le courrier accordé aux travailleurs civils réquisitionnés par l’occupant. Pour aller de Fourmies à Wignehies, villes distantes seulement de 4 km, il fallait un laissez passer délivré par les autorités allemandes.
Le dernier train allemand part de Fourmies le 8 novembre 1918 à 14h45. Il emmène les derniers officiers, policiers et gendarmes allemands.
Le 8 novembre, une fois le dernier train parti, un lieutenant du génie allemand, fait sauter les wagons de munitions à la gare. les derniers soldats allemands se replient vers l’Allemagne.
Le 9 novembre 1918 vers 9 heures, venant de Wignehies, les troupes françaises libèrent la ville avec une avant garde du 12ème régiment de chasseurs et le 19ème bataillon de chasseurs à pied.
Sur le monument aux morts de la ville de Fourmies, 419 soldats y sont inscrits. On peut y ajouter 26 victimes civiles. 564 maisons sont à reconstruire.
Pour reconnaitre les oblitérations, nous nous sommes servis du catalogue Lauthier. Cette période voit les types: A4, A6, A7.
Le type A4
La seconde guerre mondiale.
Fourmies est bombardée le 10 mai 1940, la population évacue dans la soirée du 15 mai. Le 18 mai Fourmies est, pour la deuxième fois, occupée par les troupes allemandes. Après un mois d’occupation de la ville, 4500 habitants étaient revenus dans leur foyer. A l’entrée de la guerre la population fourmisienne était d’environ 14000 habitants. L’occupant allemand, malgré les privations imposées, sera un peu plus souple envers les fourmisiens et les fourmisiennes par rapport à la première guerre mondiale.
L’armistice est signé en forêt de Compiègne le 22 juin 1940.
La libération.
Les troupes allemandes quittent Fourmies le 1 septembre 1944. Les troupes américaines arrivent de Mondrepuis par les Noires Terres le 2 septembre au matin. 58 victimes militaires, 6 victimes FFI, 12 déportés et 26 victimes civiles fourmisiennes sont au compte de cette guerre.
L’après guerre.
Le type A6.
Le type A7.
Ce type apparaît en 1951, quelques exceptions sont connues comme Valenciennes entrepôt connu avec un type A7 en 1950.
Les machines à oblitérer 1930/1959.
Recette auxiliaire urbaine: vu 1929/32.
Bandes de journaux.
Griffes.
Tampons Fausse Direction.
Les timbres perforés:
Perforé L.G.B. vu de 1926 à 1932. Usine Léon Georges Bernier.
Perforé S.F. vu de 1924 à 1955. Société des filatures de laines peignées.