Tous les plis font partis de la collection de Patrick Seugnet.

Plan:

Introduction.

Définition d’un correspondant postal.

Circuit d’Assier.

En France, les correspondants postaux apparaissent en 1927 et disparaissent entre 1967 et 1971. Certains deviendront des agences postales mais pour la plus grande majorité, cela sera une cessation d’activité. 

Les PTT se sont tout simplement adapter à l’évolution de la société française.

Il faut comprendre le contexte des années 1960. Les français vont migrer de la campagne vers les villes où les salaires sont meilleurs, l’industrie souvent installée à la périphérie des cités demandent de plus en plus de main d’œuvre. Les ouvriers, cadres et autres veulent habiter au plus près de leur gagne-pain afin de réaliser leur huit heures de travail. C’est ainsi que l’on voit de nouveaux quartiers se construire où chacun possède sa maison individuelle, où des barres d’immeuble vont sortir de terre afin de loger toute cette masse salariale. Les habitudes vont changer, fini de prendre le bus ou le train pour aller travailler, chacun veut sa voiture, les mœurs évoluent et on s’adapte. Résultat les villages se dépeuplent au profit des villes, l’activité postale de ces circuits décline et ne sont plus rentable.

Pour les zones urbaines non pourvues de bureaux de poste, les PTT mettent en service au début des années 1960 les GAM (guichet annexe mobile).

Pour les zones rurales, la Poste met en service les bureaux mobiles au début des années 1970.

Initiation aux guichets annexes mobiles et bureaux mobiles de France

Définition d’un correspondant postal:

Dans les localités rurales non dotées d’un bureau de poste, fonctionne un établissement postal dont le gérant (un habitant ou un commerçant), étranger à l’administration postale sert d’intermédiaire pour desservir des populations isolées.

Les correspondants postaux de France

Circuit d’ Assier:

Ouverture du circuit d’Assier le 16/01/1931 avec 8 Correspondants Postaux, tous ouverts à la même date.

Carte routière du circuit d’Assier:

Dès la mise en route des C.P. (correspondant postaux), dans le dateur, le millésime est à deux chiffres. Le 01/01/1948, le millésime passe à quatre chiffres.

3 oblitérations différentes pour ce circuit:

1/ Ce cachet hexagonal de type métallique est connu de 1931 à 1966 pour sept C.P. sauf pour Anglars C.P. N°5 qui est connu de 1931 à 1963. Le C.P. N° est au bas de la couronne.

2/ Ce cachet hexagonal de type plastique est connu à ce jour pour cette seule date, il concerne Anglars. Le département est en bas de la couronne.

3/ Ce cachet rond de type plastique est connu du premier trimestre 1967 au deuxième semestre 1968. Il concerne les huit C.P. Ce cachet est codé avec le N° du département.

CP N°1 = Sonac, village de 134 habitants en 1930, 117 en 1941, 105 en 1954, 96 en 1962 et 84 en 1968.

Personnalité de Sonac: Niate né au XIX siècle, bandit de grands chemins pour les uns, voleur au grand cœur pour les autres

CP N°1 = Sonac

 

CP N°2 = Saint Simon, village de 263 habitants en 1930, 192 en 1941, 146 en 1954, 133 en 1962 et 122 en 1968.

La population comptait 648 habitants en 1800.

Pas de visuel.

CP N°3 = Théminettes, village de 184 habitants en 1930, 159 en 1941, 139 en 1954, 142 en 1962 et 147 en 1968.

A voir à Théminettes: Le Dolmen de Salers appelé aussi Dolmen des Places.

CP N°4= Rueyres, village de 302 habitants en 1930, 271 en 1946, 251 en 1954, 152 en 1962 et 268 en 1968.

Personnalité: Pierre Marie Joseph Darcimoles, (1802-1857), né à Rueyres, évêque du Puy en Velay en 1840, puis archevêque d’Aix en Provence en 1847.

 

CP N°5 = Anglars, village de 295 habitants en 1930, 285 en 1946, 252 en 1954, 230 en 1962 et 193 en 1968.

Source de la rivière l’Ouysse.

CP N°6 = Le Bouyssou, village de 214 habitants en 1930, 202 en 1946, 174 en 1954, 132 en 1962 et 130 en 1968.

 A découvrir: le lavoir de Pech-Méja

CP N°7 = Issepts: village de 318 habitants en 1930, 231 en 1946, 226 en 1954, 198 en 1962 et 184 en 1968.

Antoine de Plas de Tanes(1737-?), homme politique né à Issepts, député de la noblesse aux Etats Généraux de 1798.

CP N°8 = Reyrevignes, village de 428 habitants en 1930, 334 en 1946, 299 en 1954, 376 en 1962 et 338 en 1968.

A voir La grotte de La Gite et celle de Cuzer.

 

BIBLIO:

Lien:

Le chemin de fer dans le Lot, quelques jalons d’histoire